Publish the latest book from Raphaelle Giordano

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title: Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière
writer: Raphaëlle Giordano
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> Henriette na pas que son prénom de décalé.
> Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent créatif darchitecte dintérieur, quelle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter delle-même.
> Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable...
> Anxieuse de nature, hypersensible et facilement fatigable, Henriette a ce quelle appelle un syndrome de trophobie : quand on la force à dépasser ses limites et que, rapidement, cela fait « trop » pour elle, elle est submergée dangoisses mais nose pas lavouer. De stratégie dévitement en stratégie de camouflage, elle donne le change la plupart du temps, en se sur-adaptant aux autres mais à quel prix !
> Jusquau jour où un projet loblige à collaborer avec un bureau détude dirigé par un architecte paysagiste ambitieux, charismatique… et à première vue imbuvable.
> Alors quelle intègre cette nouvelle équipe, le petit théâtre des ombres se met en place. Au travail, en famille, ou en couple, beaucoup préfèrent avancer masqués pour ne pas révéler un intime perclus de fragilités. Pourtant, tout le monde a peur… mais pas au même endroit !
> Henriette découvrira-t-elle, comme quelques heureux avant elle, que lorsque la lumière jaillit derrière les failles, cest toujours pour éclairer ce que chacun porte en lui de plus beau ?
Pour simplifier, je ne lai pas terminé : jen suis arrivé aux deux tiers, et je nen pouvais plus de toute cette mièvrerie.
Le fait quil y ait deux personnages principaux (cest plus facile pour quils couchent ensemble à la fin durant le happy-end-feel-good) est un peu dommage : dans [Mardi soir, 19h]({{< ref "../2023-01-14-mari-soir-19h" >}}), on a une héroïne complètement barrée que lon suit durant toute lhistoire et qui se suffit à elle-même (enfin, à elle-même et à toutes ses discussions mentales).
Ici, on na pas vraiment la possibilité dexplorer la psyché des personnages : on sait juste quils vont finir ensemble dans moins de 300 pages, après avoir vécu plein daventures toutes plus inutiles les unes que les autres.
Jai fini par lire le dernier chapitre (et lépilogue), qui confirmaient admirablement bien tout ce que javais pu imaginer plus tôt.
Et je suis bien content davoir pu fermer ce livre, pour pouvoir passer sereinement au suivant.
Contrairement aux [droits du lecteur de Daniel Pennac](https://livrecritique.online/les-droits-du-lecteur-de-daniel-pennac-un-resume-complet/), je naime pas « ne pas finir un livre ».
Mais je me permets parfois de sauter des pages 😉