La \href{https://docs.djangoproject.com/en/stable/topics/auth/}{documentation} est très complète (et un peu complexe), nous allons essayer de la simplifier au maximum.
Accrochez-vous, le sujet peut être tendu lors d'une première exploration.
Dans les spécifications, nous souhaitions pouvoir associer un utilisateur à une liste (\textbf{le propriétaire}) et un utilisateur à une part (\textbf{le donateur}).
Par défaut, Django offre une gestion simplifiée des utilisateurs (pas de connexion LDAP, pas de double authentification, \ldots~: juste un utilisateur et un mot de passe.
Pour y accéder, un paramètre par défaut est défini dans votre fichier de settings : \texttt{AUTH\_USER\_MODEL}.
Les backends d'authentification s'enchaîne jusqu'à trouver une bonne correspondance. Si aucune correspondance n'est trouvée, on envoie la personne sur les roses.
\item
Si OK, on retourne une instance de type current\_user, qui pourra être utilisée de manière uniforme dans l'application.
Si vous voulez modifier les informations liées à un utilisateur, orientez-vous vers la modification du modèle. Comme nous le verrons ci-dessous, il existe trois manières de prendre ces modifications en compte. Voir également \href{https://docs.djangoproject.com/en/stable/topics/auth/customizing/}{ici}.
\item
Si vous souhaitez modifier la manière dont l'utilisateur se connecte, alors vous devrez modifier le \textbf{backend}.
Dans un premier temps, Django a besoin de manipuler \href{https://docs.djangoproject.com/en/1.9/ref/contrib/auth/\#user-model}{des instances de type \texttt{django.contrib.auth.User}}.
D'autres champs, comme les groupes auxquels l'utilisateur est associé, ses permissions, savoir s'il est un super-utilisateur, \ldots\hspace{0pt} sont moins pertinents pour le moment.
Avec les quelques champs déjà définis ci-dessus, nous avons de quoi identifier correctement nos utilisateurs.
Inutile d'implémenter nos propres classes, puisqu'elles existent déjà.
Le plus simple consiste à créer une nouvelle classe, et à faire un lien de type \texttt{OneToOne} vers la classe \texttt{django.contrib.auth.User}.
De cette manière, on ne modifie rien à la manière dont Django authentife ses utlisateurs: tout ce qu'on fait, c'est un lien vers une table nouvellement créée, comme on l'a déjà vu au point {[}\ldots\hspace{0pt}voir l'héritage de modèle{]}.
L'avantage de cette méthode, c'est qu'elle est extrêmement flexible, et qu'on garde les mécanismes Django standard.
Le désavantage, c'est que pour avoir toutes les informations de notre utilisateur, on sera obligé d'effectuer une jointure sur le base de données, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les performances.
Avant de commencer, sachez que cette étape doit être effectuée \textbf{avant la première migration}.
Le plus simple sera de définir une nouvelle classe héritant de \texttt{django.contrib.auth.User} et de spécifier la classe à utiliser dans votre fichier de paramètres.
Si ce paramètre est modifié après que la première migration ait été effectuée, il ne sera pas pris en compte.
Tenez-en compte au moment de modéliser votre application.
Notez bien qu'il ne faut pas spécifier le package \texttt{.models} dans cette injection de dépendances: le schéma à indiquer est bien \texttt{\textless{}nom\ de\ l’application\textgreater{}.\textless{}nom\ de\ la\ classe\textgreater{}}.
\subsection{OAuth}
OAuth est un standard libre définissant un ensemble de méthodes à implémenter pour l'accès (l'autorisation) à une API. Son fonctionnement se base sur un système de jetons (Tokens), attribués par le possesseur de la ressource à laquelle un utilisateur souhaite accéder.
Une introduction à OAuth est \href{http://hueniverse.com/oauth/guide/intro/}{disponible ici}.
Elle introduit le protocole comme étant une \texttt{valet\ key}, une clé que l'on donne à la personne qui va garer votre voiture pendant que vous profitez des mondanités.
Cette clé donne un accès à votre voiture, tout en bloquant un ensemble de fonctionnalités.
Le principe du protocole est semblable en ce sens: vous vous réservez un accès total à une API, tandis que le système de jetons permet d'identifier une personne, tout en lui donnant un accès restreint à votre application.
L'exemple repris au niveau du \href{http://hueniverse.com/oauth/guide/workflow/}{workflow} est le suivant : un utilisateur(trice), Jane, a uploadé des photos sur le site faji.com (A).
Elle souhaite les imprimer au travers du site beppa.com (B).
Au moment de la commande, le site beppa.com envoie une demande au site faji.com pour accéder aux ressources partagées par Jane.
Pour cela, une nouvelle page s'ouvre pour l'utilisateur, et lui demande d'introduire sa "pièce d'identité".
Le site A, ayant reçu une demande de B, mais certifiée par l'utilisateur, ouvre alors les ressources et lui permet d'y accéder.
Django propose donc tout le mécanisme de gestion des utilisateurs, excepté le visuel (hors administration).
En premier lieu, ces paramètres sont fixés dans le fichier `settings \textless{}\url{https://docs.djangoproject.com/en/1.8/ref/settings/\#auth\%3E\%60_}.