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TeX

\chapter{Administration}
Cette partie est tellement puissante et performante, qu'elle pourrait laisser penser qu'il est possible de réaliser une application complète rien qu'en configurant l'administration. C'est faux.
L'administration est une sorte de tour de contrôle évoluée, un \emph{back office} sans transpirer; elle se base sur le modèle de données programmé et construit dynamiquement les formulaires qui lui est associé.
Elle joue avec les clés primaires, étrangères, les champs et types de champs par \href{https://fr.wikipedia.org/wiki/Introspection}{introspection}, et présente tout ce qu'il faut pour avoir du \href{https://fr.wikipedia.org/wiki/CRUD}{CRUD}, c'est-à-dire tout ce qu'il faut pour ajouter, lister, modifier ou supprimer des informations.
Son problème est qu'elle présente une courbe d'apprentissage asymptotique.
Il est \textbf{très} facile d'arriver rapidement à un bon résultat, au travers d'un périmètre de configuration relativement restreint.
Quoi que vous fassiez, il y a un moment où la courbe de paramétrage sera tellement ardue que vous aurez plus facile à développer ce que vous souhaitez ajouter en utilisant les autres concepts de Django.
Cette fonctionnalité doit rester dans les mains d'administrateurs ou de gestionnaires, et dans leurs mains à eux uniquement: il n'est pas question de donner des droits aux utilisateurs finaux (même si c'est extrêment tentant durant les premiers tours de roues).
Indépendamment de la manière dont vous allez l'utiliser et la configurer, vous finirez par devoir développer une "vraie" application, destinée aux utilisateurs classiques, et répondant à leurs besoins uniquement.
Une bonne idée consiste à développer l'administration dans un premier temps, en \textbf{gardant en tête qu'il sera nécessaire de développer des concepts spécifiques}.
Dans cet objectif, l'administration est un outil exceptionel, qui permet de valider un modèle, de créer des objets rapidement et de valider les liens qui existent entre eux.
C'est aussi un excellent outil de prototypage et de preuve de concept.
Elle se base sur plusieurs couches que l'on a déjà (ou on va bientôt)
aborder (suivant le sens de lecture que vous préférez):
\begin{enumerate}
\def\labelenumi{\arabic{enumi}.}
\item
Le modèle de données
\item
Les validateurs
\item
Les formulaires
\item
Les widgets
\end{enumerate}
\section{Le modèle de données}
Comme expliqué ci-dessus, le modèle de données est constité d'un ensemble de champs typés et de relations. L'administration permet de décrire les données qui peuvent être modifiées, en y associant un ensemble (basique) de permissions.
Si vous vous rappelez de l'application que nous avions créée dans la première partie, les URLs reprenaient déjà la partie suivante: